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Les violons

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Etudes & Recherches Acoustiques

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Après une longue réflexion sur la mise en œuvre, la mise en application et l’utilisation de son nouveau vernis, toutes les recherches de M.Névéol ont abouti à l’élaboration d’instruments, dits « modernes».

 

Pour en arriver là, une première catégorie d’instruments dits « d’atelier » a été l’étape cruciale et indispensable du processus de recherche.

 Ces violons ou altos d’atelier correspondent à des instruments dont les parties essentielles (table, éclisses, fond, manche…) sont fabriquées partiellement ou en intégralité par d’excellents artisans ou luthiers et par la suite retravaillées, assemblées et ajustées par M.Névéol.

L’application du vernis dichroïque sur ces instruments, apporte une touche sonore essentielle et une production homogène.

 

De facture et de style classique, uniquement en copie et modèle d’instruments prestigieux tels que Stradivarius ou Guarnerius, ces violons sont faciles à jouer.

 

Cette phase d’étude sur la fabrication d’instruments en série, avec notamment des éclisses à la française ( la quasi totalité des violons fabriqués en Chine et en Europe de l’Est sont conçus avec un moule externe car plus facile à faire et plus rapide à construire plutôt qu’avec un moule interne) a permis de répondre à de nombreuses questions sur les caractéristiques sonores d’un violon.

Une des observations majeure est que le travail à la chaîne, même entièrement fait à la main ne peut être comparé, de manière objective au travail d’un seul et unique luthier.

Seule l’intelligence de la conception, la sensibilité et le rêve d’un artisan peuvent mener à une lutherie pleine de sens et à des instruments avec une esthétique de caractère et une sonorité singulière.

Cette démarche permet d’apporter des informations riches d’intérêt et de bien comprendre les différences entre l’artisanat semi industriel, fait à la machine, fait main à la chaine, fait par un seul et même luthier.

Il est en revanche important de désacraliser une soit disant « beauté du geste » ou la beauté du geste parfait dans la facture instrumentale qui n’influe en rien sur la qualité sonore de l’instrument.

Cependant il ne faut pas banir l’utilisation à bon escient de machines qui sont des outils au même titre que le marteau et la gouge.

La sous traitance de certaines pièces lors de la fabrication d’un instrument de musique est une étape envisageable et respectable. En effet à titre d’exemple, au 18eme siècle de nombreux sculpteurs étaient sollicités et travaillaient pour les grands noms de la lutherie ; Entre autres des volutes et des chevilles.

 

 

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